Historique de l'AFPPEA & Mot du Président
Historique
« C’est Didier Houzel qui a fait connaître en France l’existence et les positions de l’EFPP (European Federation for Psychanalytic Psychotherapy) qui lui ont semblé intéressantes pour faire valoir l’importance des psychothérapies psychanalytiques pour les enfants et les adolescents, et pour en favoriser le développement notamment dans le secteur public.
La place accordée par l’EFPP à l’observation directe selon la méthode d’Esther Bick dans la formation des futurs psychothérapeutes psychanalytiques a particulièrement retenu son attention.
C’est dans ce mouvement que l’AFPPEA (Association pour la Formation à la Psychothérapie Psychanalytique de l’Enfant et de l’Adolescent) a été fondée en 1999, son siège ayant été fixé à Paris. L’AFPPEA constitue ainsi le groupe parisien de la FFPPEA (Fédération Française pour la Formation à la Psychothérapie Psychanalytique de l’Enfant et de l’Adolescent).
Elle a été présidée par Françoise Jardin de 1999 à 2006, puis par Cléopâtre Athanassiou de 2006 à 2009 et par Bernard Golse depuis 2009.
Les promotions de futurs psychothérapeutes se mettent en place tous les deux ans pour un cursus de formation dont la partie théorique se déroule en trois ans.
Un rapprochement est actuellement en cours avec les autres sections françaises de l’EFPP (la section « Groupes » et la section « Couples et familles ») en vue de la création d’une EFPP-France souhaitée par l’EFPP générale. Il n’y a pas de section « adultes » en France. Les représentants de la section française « enfants et adolescents » sont Odile Gavériaux (Larmor-Plage) et Frank Bonelli (Lille). »
Mot du Président
« Les attaques contre les traitements psychanalytiques d’enfants autistes qui ont débuté approximativement à partir des années 1970 sont aujourd’hui très fortes.
Ces attaques, parfois forcenées, ne sont en fait qu’un aspect des attaques contre la psychanalyse en général, lesquelles masquent mal des attaques contre le soin psychique en tant que tel voire même des attaques contre les sciences humaines dans leur ensemble dont la psychanalyse fait évidemment partie.
Tout ceci menace la liberté de soigner, la liberté d’enseigner et la liberté de choix des familles.
Le fait de former des psychothérapeutes psychanalytiques d’enfants et d’adolescents répond certes à un besoin mais il représente donc aussi, dans ce contexte socio-culturel particulier, un acte d’engagement et de militance citoyenne en faveur de la liberté de penser.
Quoi qu’il en soit, la demande de psychothérapies d’enfants et d’adolescents est très importante et l’AFPPEA contribue à la formation de psychothérapeutes psychanalytiques de qualité selon des critères partagés au niveau de la Fédération Française de Psychothérapie Psychanalytique de l’Enfant et de l’Adolescent (FFPPEA) et soutenus par l’EFPP (European Federation for Psychanalytic Psychotherapy). »
Bernard Golse, Président de l’AFPPEA.